Dossiers documentaires

Logo et St Julien en jpeg

La Commission "Connaissances Historiques" de l’association «Les Amis du Patrimoine des Baronnies» vous présente ci-dessous quelques dossiers documentaires. 

                                         

Suite à la mise en place début 2018, d'une commission "Connaissances Historiques", il a été décidé de constituer des dossiers documentaires sur des sujets se rapportant au patrimoine des Baronnies.

Au préalable, depuis 2016, Monsieur Jean-Claude Ruegg a élaboré un dossier consacré aux sites gallo-romains en Baronnies. Un survol de ce documentest visible en bas de page.

En 2018, en collaboration avec plusieurs membres de l'association, ce même Jean-Claude Ruegg est l’auteur d’un dossier documentaire consacré aux "Chapelles rurales des Baronnies". La totalité de ce document  (y compris les parties interactives)est présenté ci-dessous.

En 2019, l'association a élaboré un dossier documentaire consacré aux Fontaines de Buis-les-Baronnies. Plus d'info auprès de Madame Françoise Nio sur francoise.nio@orange.fr.

En 2023, Monsieur Jean-Claude Ruegg et Madame Mireille Bourny on rédigé une étude des Toponymies autour des Baronnies. Cette étude a été présentée lors d'une conférence de l'association APB le samedi 2 décembre 2023. Le dosier est consultable ci-dessous.

Madame Françoise Nio a commencé l'élaboration d'un dossier documentaire consacré aux personnages illustres des Baronnies. Elle a rassemblé à cet effet une montagne de documents qu'elle présente sous forme de panneaux qui ont été affichés lors de l'ouverture annuelle de la chapelle Saint Trophime pendant la période estivale. Le document qui suit en présente quelques uns, notamment Mme Phillis de la Charce, Monsieur Denis Moreau de Vérone et Monsieur Félix Esseyric.

                                                                                              Panneau

*************************************************************************************************************************************

Dossier documentaire consacré aux "Chapelles rurales des Baronnies".

Fin 2018, une première liste d'environ 25 chapelles a été retenue pour commencer cette enquête. 

Au cours de la fin de l'année 2018 et du début 2019, des fiches individuelles par chapelle, ont été constituées sur 21 chapelles et sont publiées ci-dessous en forme de fichiers pdf compressés, comportant chacun entre 3 et 10 pages d'informations géographiques et historiques, ainsi que des illustrations. Les chapelles sont situées sur la carte ci-dessous.

Carte des chapelles en Baronnies

1) N-D des Champs-Vercoiran

2) St Jean d'Autane-Vercoiran

3) Ste Luce (ruine arrasée)-Vercoiran

4) St Anastase -Sainte-Jalle

5) ND de Beauvert-Sainte-Jalle (version 1 simple)

5 bis) ND_Beauvert-Sainte-Jalle (version 2 étendue)

6) Chapelle ND de Beaulieu–Poet-Sigilat

7) Chapelle du Pont - Mollans

8) Chapelle Notre Dame des Anges-Mollans

9) Chapelle N-D (Tiretemple) -Benivay-Ollon

10) Chapelle St Jean d'Ollon -Benivay-

 

11) Chapelle St-Trophime-Buis

12) N-D de Consolation (Pierrelongue)

13) Chap. de ND des Aspirans -La Penne

14) Chapelle ND d'Aiguières -Plaisians

15) Chapelle St Roch-Plaisians

16) Chapelle des pénitents blancs-La Roche

17) Chapelle ND de l'Assomption, Sias -La Roche

18) ND de Barbentane- Mévouillon

19) Ste Bernadette- Mévouillon

20) Eglise Notre-Dame_de_Calma-Lachau

21) Chapelle de Tarendol

 

Au cours de l'année 2020 six nouveaux dossiers documentaires sur les chapelles rurales des Baronnies ont été constitués

22) Ancien prieuré de Saint-André de Rosans (Hautes Alpes)

23) Ancienne Abbaye de Bodon à St May (Chapelle St Laurent)

24) Chapelle Notre-Dame de Beaulieu à Mirabel

 

 

 

25) Eglise Notre-Dame de Porporières à Mérindol-les-Oliviers

26) Chapelle Notre-Dame de Cadenet à Piégon

27) Eglise Saint Come et Saint Damien à Vers-sur-Méouge

 

 

 

 

Nota: un clic sur l'énoncé du dossier vous permet de visualiser le fichier sélectionné et l'enregistrer. Pour retourner ensuite vers la liste de chapelle (cette page-ci), il faut cliquer sur le symbole "retour" dans votre navigateur.

Pour l'année 2021  six autres dossiers consacrés aux sites suivants sont en cours de réalisation: Monbrison-sur-Lez, Lemps, Lagrand, Noyers-sur-Jabron, Montbrun les Bains (église paroissiale) et Monbrun-les-Bains (Chapelle de la Donne).

Contributeurs: Mireille Bourny, Jean-Claude Jupille, Françoise Nio, Mireille Ravoux, Jean-Claude Ruegg.

 

*****************************************************************************

Dossier documentaire consacré aux "Toponymies autour des Baronnies"

Toponymies autour des Baronnies


Cliquez ici pour consulter ce dossier en format PDF.

Pour revenir au site, appuyer sur la flèche <- (retour) en haut à gauche de l'écran.

********************************************************************************************************************************************************************************************

Dossier documentaire consacré aux "Personnages illustres des Baronnies".

 

Philis de la Charce

              Philis de La Tour de la Charce, la Jeanne d’Arc du règne de Louis XIV, naquit de l’union de deux «La Tour», le 5 janvier 1645, au château de Montmorin.

          Le père, Pierre de La Tour-du-Pin, devint à l’âge de 15 ans (en 1622) commandant d’un régiment protestant du duc de Rohan, et fut blessé au siège de Montlaur.  Il guerroya jusqu’en 1645 et participa au siège de La Rochelle en 1627-1628, du côté du roi catholique Louis XIV. En 1634, il épousa Catherine-Françoise de La Tour-Gouvernet, avec laquelle ils eurent treize enfants dont Philis.

          La mère, Catherine-Françoise de La Tour-Gouvernet, se trouva orpheline jeune et fut placée en tutelle chez son oncle La-Tour-Montauban. Enlevée par un autre oncle, César de La Tour-Gouvernet, elle fut mariée à 14 ans.

            Née protestante, Philippe de La Charce de La Tour changea son prénom vers 1672 en le transformant en Philis sous l’influence de Madame Deshoulières, une femme de lettres venue faire une retraite à Nyons après quelques avatars à la Cour. La poétesse emmena ensuite Philis et sa sœur Sapho à Paris. Lorsque Philis revint à La Charce à la mort de son père en 1675, Madame Deshoulières resta en relation avec elle, et c’est probablement sous son influence qu’elle se convertit au catholicisme en 1686, mesure prudente après l’abrogation de l’Édit de Nantes.

          En 1692 (Philis avait alors 47 ans), le duc Victor-Amédée II de Savoie envahit les Alpes provençales par le Briançonnais. Ce fut un des épisodes de la guerre de « La Ligue d’Augsbourg » (1689-1697) durant laquelle la France lutta avec à peu près la totalité de l’Europe. Le maréchal Catinat conduisait alors les troupes françaises. Il parvint à contenir un temps les assauts du duc de Savoie, mais Victor-Amédée pénétra en Sud-Dauphiné en 1692, avec le renfort de 30000 soldats allemands et espagnols. Guillestre et Embrun tombèrent et il fit même incendier Gap avant de quitter la région.

            Pendant ce temps, cherchant peut-être à éviter les troupes de Catinat qui gardaient l’accès vers Grenoble, les Piémontais auraient cherché à se faufiler par le col de Cabre. Et c’est là que Philis conquit la gloire.

          Les forces piémonto-hispano-allemandes avaient mené une campagne très dure pour les populations locales, et elle n’eut pas de mal à lever des troupes dans les Baronnies et le Diois. Philis vint ainsi renforcer les troupes royales qui gardaient le col de Cabre et participa à la victoire « en habit d’amazone, vêtue d’une cuirasse, l’épée à la main et le pistolet à l’arçon de sa selle ».

         Une gazette parisienne, Le Mercure Galant, fit la une sur l’exploit de Philis et lui attribua même la victoire.

          Réalité ou légende ? Quoi qu’il en soit, deux ans plus tard, le roi Louis XIV la reçut à Versailles, lui conféra une pension de colonel, et fit déposer au trésor de Saint-Denis son épée et ses pistolets (il ne subsiste cependant aucune trace de l’enregistrement de ces objets à l’inventaire du trésor de Saint-Denis).

          Philis décéda sans mari ni descendance en 1703, mais resta immortalisée par Voltaire dans son malicieux Dictionnaire Philosophique, qui écrivit à l’article « Amazone » : « Mademoiselle de la Charce, de la maison de la Tour de Pin Gouvernet, se mit à la tête des communes en Dauphiné, et repoussa les Barbets qui faisaient irruption . Le Roi lui donna une pension comme à un brave officier...Il n’est presque point de nations qui ne se glorifient d’avoir de pareille héroïne ... »

 

            Belle histoire peut-être fausse car le jour où l’on commença à chercher des traces historiques de ces faits, on s’aperçut qu’aucun document officiel de l’époque (dont les archives de Catinat) ne mentionnait l’acte héroïque de Philis.

          Après avoir été portée aux nues, Philis fut rayée des manuels d’Histoire en 1930, et le projet de statue qui devait lui être élevée à Nyons fut abandonné. En revanche, il existe toujours une statue équestre de Philis à Grenoble, et sa sépulture en marbre blanc est visible dans l’église de Nyons.

                                                  Phillis de la Charce

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Denis Moreau de Vérone

 

La famille Moreau de Vérone remonte à Claude Moreau, fermier du seigneur de Saint- Christol en 1535.

Denis Moreau, petit-fils de ce Claude, prend les armes pour le parti huguenot vers la fin des guerres de religion, d’abord homme d’armes dans la compagnie de Lesdiguières, puis gouverneur de Serres-en-Gapençais. Il fut anobli par Henri IV.

Charles Moreau, avocat, petit-fils de Denis, acquit la petite terre de Vérone sur Vinsobres, et son petit-fils Denis devint en 1703 vibailli du Buis, en remplacement de Henri de Cheilus de Propiac, décédé.

Moreau de Vérone occupe l’importante fonction de vibailli du Buis jusqu’en 1759. Pendant sa magistrature il ne fut pas commode envers les consuls et échevins du Buis, des conflits perpétuels s’élevant entre eux sur de nombreux sujets.

Marié en 1735 avec Jeanne-Marie de Grangeat, il eut deux fils nés au Buis : Charles né le 11 juillet 1736, et Martin-Bruno- Joseph né le 28 janvier 1739.

Sa femme meurt au Buis le 22 avril 1752.

Moreau de Vérone se démet de sa fonction de vibailli en 1759

et se retire dans son domaine de Vérone.

Son fils Martin-Bruno-Joseph était un esprit original et curieux qui se promenait volontiers dans les rues du Buis en robe de conseiller.

Il n’en devint pas moins conseiller au parlement de Grenoble, et consacra ses loisirs à faire exécuter des fouilles à Saint-Paul-Trois-Châteaux et à Vaison.

Il fit transporter ses trouvailles dans son château de Vérone. On lui doit aussi 24 volumes de notes et observations, fruits de nombreuses recherches dans les archives .

 

Que désigne le terme « BAILLI » ou « vibailli » ?

Un bailli est, au sens général, le représentant d’une autorité sur un territoire .

Plus particulièrement, les baillis et les sénéchaux étaient, en France, des officiers royaux exerçant par délégation les pouvoirs de justice et militaires sur une province du royaume. Les baillis de robe courte étaient des nobles de haut rang.

La juridiction dont est responsable un bailli s’appelle un baillage

Le bailli est un agent unique et polyvalent, établi par le roi, salarié, révocable à tout moment et soumis aux institutions centrales et enquêteurs royaux. Il est juge et tient des assises périodiques ; il est chef militaire et responsable des finances publiques.

                                                  Blason de de Vérone

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Félix EYSSERIC

Félix EYSSERIC est né à Laborel (26) en 1902.

De souche paysanne, il fut berger et cueilleur de lavande.

- En 1919, il commence un long apprentissage de chaudronnier, apprentissage durant lequel il fut amené à beaucoup se déplacer.

- En 1925, dans le garage de sa maison, à BUIS-les-BARONNIES, il construit son premier

  ALAMBIC pour la lavande. Puis il termine son apprentissage à Grenoble.

- En 1927, il construit également une MOTO MONO-ROUE (qui aurait été utilisée dans un cirque

  américain …).

- De 1928 à 1945, la crise économique étant passée par là, il se lance dans la construction

  d’alambics pour la distillation du marc, puis pour toutes les plantes médicinales et aromatiques.

  Ces alambics seront installés, par ses soins, dans le monde entier.

 

- En 1952, félix EYSSERIC invente la première MACHINE Á COUPER et Á LIER LA LAVANDE.

- En 1959, en inventeur prolifique, il construit même un AVION qui fut homologué en 1961, mais également un HÉLICOPTÈRE.

 

Il décède en 1986.

                                  Esseyric

 

********************************************************************************************************************************************$

Dossier documentaire consacré aux " Sites gallo-romains en Baronnies".

Ce document très exhaustif de format HTML est consultable de façon interractive.

Le plan présenté ci-dessus est la première page du document. En cliquant sur les carrés de couleur on a accès à une description détaillée des sites. Malheureusement nous ne sommes pas parvenus à insérer directement ce document (30MB, sous le format HTML) dans le site que vous visitez pour l’instant. 

Plus d’info auprès de Monsieur Jean-Claude Ruegg sur <jc.ruegg@gmail.com>